C'est ta première visite ?
Je t'offre un atelier GRATUIT pour apprendre
à composer ta première instru, ainsi que le
logiciel que j'utilise pour produire de la musique.



[PodCast 11] 8 choses qu’un beatmaker ne doit JAMAIS FAIRE

disque
BOOSTEZ cet article !

Important :

Si ce podcast vous a plus, partagez le! Cela m’indiquera que je dois en faire d’autre!

Salut a tous !

🙂

Dans ce podcast, j’ai décidé de vous donner quelques conseils sur ce qu’un beatmaker ne devrait JAMAIS FAIRE. J’espère que cela vous aidera a ne pas reproduire ces erreurs durant votre parcours. Le tout est basé sur ma propre expérience de plus d’une dizaine d’année de beatmaking… dans l’idée de vous faire gagner du temps.

Comme d’hab, c’est ouvert au début! Si vous n’êtes pas d’accord avec un des points ou que vous auriez aimer que j’aborde un sujet en particulier, les commentaires sous cet article sont la pour ça!

01. Laisser des projets d’instru non terminé

C’était une de mes maladies! Oui, moi aussi, je créais des dizaines et des dizaines d’instrus et je ne les terminais pas. Je faisais écouter des extraits au client potentiel, et c’est seulement quand l’un d’eux l’appréciais que je la terminais. Le truc, c’est qu’en procédant de la sorte, vous vous retrouvez avec des centaines d’heures de travail non productif. Car il est parfois difficile de se faire un avis sur une prod non terminée.

Je vous recommande donc de ne pas passer au projet suivant tant que celui en cours n’est pas terminé. Il est tout a fait possible d’intégrer vos nouvelles idées dans le projet en cours, plutôt que de créer un nouveau a chaque nouvelles idées.

On termine le projet, d’accord ?

02. Ne pas exporter les pistes séparées TOUT DE SUITE

La aussi, on est beaucoup a avoir commis cette erreur. Le problème, c’est que quelques semaines plus tard, rien ne dit que le projet s’ouvrira toujours dans votre daw. Vous aurez peut être subit un crash disque dur (ce que je ne vous souhaites pas), ou fait des changements hardware/software, qui empêcheront votre projet de s’ouvrir. Il sera donc impossible d’en extraire les pistes séparées, ce qui posera problème a votre futur client.

Je vous recommande donc de les exporter IMMÉDIATEMENT après avoir terminé le projet, et de les archiver dans un fichier Zip, sur un serveur en Alaska avec de multiple copie transférée automatiquement sur plusieurs continent (LOL, parano ? moi?)

Plus sérieusement, cela facilitera le transfert a l’artiste une fois la prod vendue. Et vous éviterez ainsi une perte de temps et pas mal de problème potentiel. Elle est pas belle la vie?

se créer un alias artistique

03. Vendre une instru a un artiste dont vous n’aimez pas la musique

Je sais, l’appât du gain! Et puis de l’argent, il en faut, n’est ce pas? Cependant, ce genre de vision a court terme ne vous sera pas vraiment profitable. Pourquoi?

Et bien, déjà, quand vous entendrez le résultat vous risque d’être dégoutté au vu du potentiel qu’avait votre instru. L’argent de cette vente sera dépensé, mais le résultat lui, continuera de tourner et d’être associé a votre nom durant des années. (Merci internet)

Pensez a votre image, il est important d’essayer d’associer votre nom a de bon morceau, a de bon artiste.

Il est possible de solutionner ce problème en utilisant un deuxième pseudonyme. Si vraiment vous avez besoin d’argent et que vous ne souhaitez pas « rater des ventes », alors placer ces prods sous un deuxième pseudonyme. De cette façon, cela ne nuira pas a votre image de beatmaker. C’est éthiquement discutable, mais cela fonctionne. A vous de voir!

04. Donner un beat gratuit sans aucune contre-partie pour vous

Attention. Quand vous donnez une instru gratuite a quelqu’un, il arrive parfois que celui ci considère qu’elle ne vaut rien. Il n’a pas toujours conscience des heures que vous aurez passer a la travailler. Il est donc important de mettre les choses au claires avec cette personne avant de lui laisser cette prod. Au minimum, demandez lui de citer votre nom dans le morceau. Cela vous fera un peu de pub, ce qui est la moindre des choses, non?

Je vous recommande aussi d’imposer un délai d’utilisation de la prod. Car il arrive parfois que l’artiste oublie cette prod gratuite dans un tiroir et ne l’utilise jamais, oubliant au passage de vous en avertir. (Bienvenue chez les ripoux lol)

Imposer un délai d’utilisation, après lequel vous vous autorisez a la récupérer. Cela vous évitera encore une fois de gaspiller votre précieux temps de travail.

attendre qu'on pose sur ma prod

05. Attendre qu’on vous contacte pour vos prods

La encore, on est dans une coutume de beatmaker. Vous avez un stock de prod (non terminée? haha) et vous attendez que les rappeurs viennent vers vous pour vous les réclamer, n’est ce pas? Et bien, sachez que si vous êtes super connu, c’est exactement ce qu’il faut faire. Par contre, si ça n’est pas le cas, vous feriez mieux de passer votre précieux temps libre a contacter des artistes connus pour essayer de placer vous même vos prods.

C’est normalement le rôle de votre agent, mais vous n’en avez pas, n’est ce pas? Vous devrez donc vous chargez vous même de faire croître votre notoriété!

De nos jours, grâce au réseaux sociaux, il est devenu facile d’entrer en contacte avec des milliers d’artistes, vous n’avez donc aucune excuse pour ne pas faire écouter votre travail a ces derniers.

N’oubliez pas que c’est cette notoriété que vous allez acquérir, qui fera en sorte que les gens viendront vers vous. Ayez donc une démarche active de placement de vos prods!

06. Ne pas entretenir de contact avec vos clients

Sachez qu’il est beaucoup plus facile de re-vendre a un client satisfait, que de trouver constamment de nouveaux clients. Je vous encourage donc a entretenir de bonne relation avec vos clients.

Intéressez vous vraiment aux projets de vos clients. Comme je l’ai dit au point 3, ne vendez pas uniquement pour l’argent dans la mesure du possible. Suivez l’évolution de leurs projets.

Faites leurs aussi un peu de promo, pourquoi pas?

Ce point peut paraître évident, mais quand on accumule une grosse quantité de client, les choses peuvent se compliquer. N’hésitez pas a prendre des notes. Vous serez ainsi en mesure de recontacter un peu prêt tout le monde.

07. Brader ou exagérer le prix de vos instrus

J’en ai déjà parlé dans un podcast entièrement consacré a la question (disponible ici) que vous avez d’ailleurs partagé plus de cents fois sur les réseaux sociaux (c’est juste dingue). Un prix mal fixé viendra détériorer votre image. On pourrait aussi dire qu’un bon beatmaker n’a pas besoin de brader son travail, ou d’en exagérer la valeur.

08. Ne pas suivre les évolutions hardware/software

Cela peut paraître évident, et pourtant. Avez vous la dernière version de votre daw? Avez vous fait une recherche pour savoir quels nouvelles fonctionnalités étaient ajoutées a celui-ci? Pas sur, n’est ce pas? 🙂

Nos habitudes de travail ne tiennent parfois pas compte de ces nouvelles fonctionnalités. C’est donc des choses en moins a ajouter a nos prods. Ce qui est dommage!

C’est pareil pour vos VST! Ils continuent a évoluer jour après jours, et il serait dommage de priver votre musique de ces évolutions.

Alors bien sur, il ne faut pas devenir parano pour autant, rien ne sert de surveiller chaque jours les différentes sites des fabricants pour mettre a jour dés que possible le moindre plugin, lol. Mais gardez quand même un œil sur tout ça, de temps en temps. Vous avez tout a y gagner!

Voila ! Pour clôturer ce podcast, je vais vous parler de quelques sites ou blogs a découvrir !

Pour les rappeurs

Si vous rappez ou si vous souhaitez vous y mettre, je vous recommande de passer voir le blog JeVeuxRapper.Com, un blog remplit de conseil pratique pour ceux qui veulent se lancer dans l’art du manier le micro. J’ai visionné quelques articles et certains donnent vraiment de bon conseils qui vous feront gagner beaucoup de temps si c’est votre truc!

Pour apprendre la théorie musicale

Ensuite je vous recommande le blog d’un collègue canadien, a savoir Bruno du blog ComposerSimplement.Com. De nos jours, le bagage théorique est souvent délaissé, a tord. Je recommande donc a tout les beatmakers de se former au max sur la théorie musicale. Cela se ressentira forcement dans vos créations musicales, donc n’hésitez pas, ce blog peut vous aider.

Il te faut du matos musicale ?

Si vous souhaitez acquérir du matériel musicale ou obtenir des conseils sur la question, je vous recommande de contacter Jb Bouchard, un des créateurs de la page Facebook Secret de beatmaker (que je vous encourage a liker d’ailleurs!)

Il vous sera j’en suis sur, de bon conseils pour vos nouvelles acquisition. Que ce soit pour l’achat de micro, d’enceintes, de carte son, etc. N’hésitez pas.

Voila ! J’espere que ces quelques conseils vous auront aider!

C’est tout pour ce podcast. A très bientôt sur CSPM !

S’abonner
Notification pour
guest
6 Commentaires
Le plus ancien
Le plus récent Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
Daz
Daz
7 années il y a

Très bon tuto pour tous les beatmakers 😉 merci

Bruno
Bruno
7 années il y a

Les conseils sont excellents! Mais pour les choses de hardware et software, c’est vrai que je ne me tiens pas tant au courant!

Reka
Reka
7 années il y a

Un liégeois ! (j’ai vu ça dans un mail de newsletter), je suis de liège aussi.

Je tenais a te remercier pour tes conseils, très utile et ça permet de réfléchir a une façon de travailler. J’en ai bien besoin et sûrement d’autre aussi, donc je t’encourage vivement a continuer ce que tu fais, c’est vraiment sympa de prendre le temps de partager ta passion avec des amateurs, c’est grâce a des gars comme toi que j’ai pu comprendre pas mal de choses. Bonne continuation a toi ! J’attends la suite avec impatience

Jaber
Jaber
6 années il y a

Je suis très content de comprendre très clairement les podcast . Ces vraiment gentil et super cool de faire comprendre à autrui ce qu’il doit faire pour réussir dans sa vie et dans sa passion pour atteindre le dernier degré de joie . Mon frère j’arrive pas à téléchargé ton livre le lien ne se génère pas frère j’ai besoin d’aide . Merci encore pour tes explications et je sais que t’aime mariejanne